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Comment la technique du banking time renforce la relation parent-enfant pendant les fêtes, les vacances scolaires et le stress quotidien

Les vacances d'hiver intensifient souvent les conflits dans la famille, mais de courtes rencontres où l'enfant mène le jeu peuvent inverser la relation. La technique du banking time offre un moyen simple, étayé scientifiquement, pour que les parents construisent régulièrement la confiance, réduisent la tension et aident les enfants à mieux comprendre et réguler leurs émotions.

Comment la technique du banking time renforce la relation parent-enfant pendant les fêtes, les vacances scolaires et le stress quotidien
Photo by: Domagoj Skledar - illustration/ arhiva (vlastita)

La période des fêtes et les vacances scolaires d’hiver signifient pour de nombreuses familles plus de temps passé à la maison, mais aussi beaucoup plus de stress. Les enfants sortent de leur rythme établi, les parents jonglent avec le travail, les préparatifs et les obligations familiales, et les petites tensions quotidiennes se transforment facilement en conflits plus sérieux. Les experts du développement de la petite enfance avertissent depuis des années que dans de tels moments, il n’est pas crucial de concevoir des activités parfaites ou de fixer des règles encore plus strictes, mais de trouver un moyen de « réinitialiser » consciemment le lien entre l’adulte et l’enfant. C’est exactement là que s’intègre le concept de « banking time » – une stratégie simple, mais étayée par la recherche, pour renforcer les relations.


Le « banking time » a été développé à l’Université de Virginie dans le cadre d’un programme plus large de soutien aux relations entre adultes et enfants. L’idée a été conçue par une équipe composée de Robert Pianta, Bridget Hamre et Amanda Williford, professeure de la petite enfance et psychologue clinicienne spécialisée dans le comportement des enfants et la qualité des interactions en classe et en famille. Le concept visait initialement les enseignants travaillant avec des enfants aux comportements difficiles, puis a été adapté aux parents et autres adultes s’occupant d’enfants.


La métaphore de base est un compte bancaire : chaque fois qu’un adulte offre à un enfant un temps structuré mais non intrusif – sans notation, enseignement ou critique – un dépôt supplémentaire de confiance est placé sur le « compte ». Ce dépôt est aussi appelé « capital relationnel » (relationship capital). Lorsqu’un conflit, une colère ou une crise survient, l’adulte et l’enfant ont de quoi « retirer de l’argent » : l’expérience précédente du sentiment de sécurité, d’être une personne vue et acceptée. Ce capital atténue alors les tensions et facilite la résolution des problèmes.


Qu’est-ce qu’est réellement le « banking time » dans la vie de famille ?


Le « banking time » est une forme structurée de temps partagé en tête-à-tête dans laquelle l’enfant mène le jeu, et l’adulte assume intentionnellement le rôle d’observateur et d’accompagnateur, et non de chef. Il est le plus souvent recommandé environ 10 minutes, plusieurs fois par semaine, dans un environnement calme sans interruptions ni distractions. Durant ces dix minutes, l’enfant choisit l’activité, fixe le rythme et la dynamique, et le parent suit, décrit, réfléchit et s’harmonise émotionnellement avec l’enfant.


Contrairement aux moments classiques où le parent demande quelque chose, explique, enseigne ou corrige, ici l’accent est mis sur la relation, et non sur la performance. Il n’y a pas d’objectif à atteindre « avec succès », pas de devoir à terminer, pas de note ni de tâche scolaire. L’adulte dans le « banking time » ne demande pas : « Qu’avons-nous appris aujourd’hui ? » mais par son comportement communique : « Il est important pour moi de passer du temps avec toi exactement comme tu le souhaites. »


Un tel renversement des rôles est inhabituel pour de nombreux parents au début. Ils sont habitués à organiser la journée, à fixer des règles et à assumer la responsabilité que l’enfant « apprenne quelque chose ». Tant à l’école qu’à la maison, les adultes sont presque toujours ceux qui définissent les critères de réussite. Le « banking time » suspend brièvement cette logique et donne à l’enfant l’expérience qu’il est la personne principale dans le cadre, tandis que le parent se tient consciemment au « second plan » – mais reste pleinement présent.


Pourquoi cette technique est-elle particulièrement précieuse pendant les fêtes et les vacances ?


Dans les jours autour du Nouvel An et des vacances d’hiver, les emplois du temps familiaux sont souvent chaotiques. Les enfants dorment plus ou moins longtemps que d’habitude, sautent les routines habituelles en raison des rencontres et des voyages, et les écrans sont souvent utilisés pour « combler » le temps lorsque les parents doivent terminer le travail ou les préparatifs. En même temps, les adultes ressentent la pression que tout soit « parfait » : des cadeaux et de la nourriture aux réunions de famille. Il n’est pas étonnant que cette période, au lieu d’être idyllique, soit souvent chargée de disputes, de négociations et d’épuisement.


Le « banking time » introduit un petit élément stable de prévisibilité et de proximité au milieu de ce chaos. Quand l’enfant sait qu’il aura plusieurs fois par semaine dix minutes de temps totalement dédié avec un parent, il est moins enclin à chercher de l’attention par un comportement perturbateur ou provocateur. Pour le parent, en revanche, ces dix minutes deviennent un moment de ralentissement et de recul par rapport à la liste des obligations, ce qui résulte souvent en une diminution de sa propre tension. En fin de compte, les conflits ne disparaissent pas, mais il se produit moins d’« explosions », et celles qui surviennent sont plus courtes et s’apaisent plus facilement.


Il est important de souligner que cette stratégie n’est pas réservée uniquement aux petits enfants. Bien qu’elle provienne du travail avec des enfants d’âge préscolaire et des premières classes de l’école primaire, elle est adaptée aussi pour les adolescents : au lieu de jouer par terre, cela peut être cuisiner ensemble, une promenade, un court trajet en voiture ou écouter de la musique dans la chambre. La clé reste la même – le jeune choisit l’activité et le rythme, et l’adulte suit sans juger.


Règles fondamentales : ce que le « banking time » est, et ce qu’il n’est pas


Pour que le « banking time » ait un effet, il est nécessaire de s’en tenir systématiquement à quelques règles de base. Elles ne sont pas compliquées, mais peuvent être difficiles précisément parce qu’elles demandent à l’adulte de renoncer au rôle de celui qui contrôle tout.


1. L’enfant choisit l’activité


Au début de la séance, le parent invite l’enfant : « Nous avons notre temps spécial. Que veux-tu faire ? » Il est important que l’offre soit sincère et large. L’enfant peut choisir entre jouer aux cubes, dessiner, faire des jeux de rôle, inventer des histoires, arranger des figurines, jouer avec des poupées ou des petites voitures, danser ensemble, et même lire tranquillement, s’il le souhaite. L’adulte ne pousse pas l’enfant vers des activités « plus utiles » ni ne restreint le choix sauf en cas de raisons de sécurité (par exemple, pas de jeux impliquant des objets dangereux).


2. Pas d’enseignement, de correction ni d’attribution de tâches


Dans le « banking time », le parent n’explique pas comment quelque chose doit être fait « correctement », ne corrige pas les erreurs grammaticales, ne suggère pas de meilleure solution et ne transforme pas le jeu en exercice scolaire. Si l’enfant dessine des personnages sans proportions, cela reste parfaitement acceptable. S’il empile des cubes de sorte que la tour s’effondre, le parent ne prend pas le rôle de l’ingénieur qui connaît la « bonne manière ». C’est un moment où ce que ressent l’enfant est plus important que l’apparence de l’exécution.


3. La personne adulte est pleinement présente


Pendant les dix minutes convenues, on ne vérifie pas les messages, on ne répond pas aux e-mails, on ne regarde pas la télévision en arrière-plan. Le téléphone portable est de préférence hors de la pièce ou mis sous silence et tourné écran vers le bas. L’idée est que l’enfant ait une impression claire : « Dans ces dix minutes, tu es ma préoccupation principale. » Un tel message est une source puissante de sécurité pour les enfants, surtout dans les familles où la vie quotidienne est accélérée et pleine d’obligations.


4. Les règles n’existent que pour la sécurité


Si l’enfant choisit une activité qui implique quelque chose de potentiellement risqué, le parent pose quand même des limites – mais les explique calmement et simplement, sans sermon. Par exemple : « Nous ne pouvons pas lancer des cubes vers la fenêtre car elle peut se briser. Lançons-les sur le tapis. » Les règles ne sont pas introduites pour « améliorer le jeu », mais pour protéger la santé et la sécurité de tous les participants.


Quatre étapes clés : observer, narrer, nommer, connecter


Les matériels professionnels décrivant le « banking time » distinguent plusieurs comportements concrets qui aident l’adulte à tirer le maximum de ces dix minutes. Il est utile de les observer comme quatre étapes ou quatre « modes de parole » dans l’espace de jeu.


1. Observer sans hâte


La première tâche de l’adulte est de ralentir et de s’accorder quelques instants de silence. Au lieu de commencer immédiatement à poser des questions ou à suggérer des idées, le parent regarde simplement comment l’enfant commence l’activité. La manière dont l’enfant saisit les cubes, comment il arrange les couleurs, quels personnages il prend en main en premier ou quelles phrases il prononce dans le jeu de rôle révèle souvent beaucoup sur son humeur, ses intérêts et ses soucis. En cela, le silence n’est pas un problème ; il peut aussi être une pause rafraîchissante loin du bruit constant et des demandes.


2. Narrer comme un commentateur sportif


Lorsque l’enfant est déjà plongé dans l’activité, le parent peut commencer à décrire brièvement ce qu’il voit, semblable à un commentateur sportif. Par exemple : « Je vois que tu construis une très haute tour. », « Maintenant tu as pris le cube bleu. » ou « Ta poupée voyage justement vers une autre ville. » Une telle narration n’est pas un test, ne pose pas la question « pourquoi », mais envoie un signal à l’enfant : « Je te suis, je prête attention à ce que tu fais. » Cela donne à l’enfant le sentiment que son jeu est digne d’attention.


3. Nommer les sentiments


L’étape suivante est la tentative de nommer ce que l’enfant vit émotionnellement. Si l’enfant renverse la tour avec frustration, le parent peut dire : « Tu as l’air vraiment déçu que la tour se soit effondrée. » Si l’enfant rit et saute, on peut remarquer : « Je vois que c’est très amusant pour toi. » Il est essentiel d’exprimer des suppositions doucement et ouvertement, sans « psychologiser » ou dramatiser. Le but n’est pas de prouver que l’adulte a raison, mais d’offrir à l’enfant un langage pour ce qu’il ressent.


4. Connecter par un message relationnel


À certains moments, le parent peut résumer en une courte phrase ce qu’il voit comme le besoin clé de l’enfant dans la relation. Cela peut être des messages comme : « Je suis ici avec toi. », « Tu peux compter sur moi même quand c’est difficile pour toi. » ou « J’aime comment tu résous les choses. » De telles phrases, prononcées sans moralisation, construisent l’image de l’adulte comme un allié, et non comme un juge. Les enfants les portent avec eux plus tard, consciemment ou inconsciemment, lorsqu’ils se trouvent dans des situations stressantes.


Que disent les recherches sur les effets du « banking time » ?


Le « banking time » n’est pas seulement une idée sympathique, mais une approche qui a été examinée dans une série d’études scientifiques, avant tout dans le contexte des jardins d’enfants et du début de l’école primaire. Les recherches montrent que les enseignants qui mènent régulièrement de telles rencontres courtes et structurées avec des enfants plus enclins aux comportements difficiles rapportent avec le temps une relation plus chaleureuse, un sentiment moindre de conflit et une meilleure coopération en classe. Les enfants, d’autre part, montrent un niveau moindre de problèmes comportementaux externes, comme la défiance, l’agression ou la perturbation fréquente des cours.


Les analyses ont montré que c’est précisément la qualité de la relation qui est le mécanisme clé du changement. Lorsqu’un enfant perçoit l’adulte comme une personne fiable, chaleureuse et prévisible, il accepte plus facilement les limites et apprend à réguler ses propres émotions. Le « banking time » devient ainsi une sorte d’« intervention précoce » : on n’attend pas que les problèmes s’aggravent, mais on investit dans la relation à l’avance, quand tout est encore relativement calme. Une telle approche est tout aussi utile dans l’environnement familial, surtout lorsqu’il s’agit d’enfants qui ont déjà vécu beaucoup de conflits avec les adultes.


Il est aussi important de noter que de nombreux programmes incluant le « banking time » ont été développés pour une application pratique – sans matériaux complexes ni ressources coûteuses. Les enseignants et les parents peuvent apprendre les étapes de base grâce à de courtes formations ou des guides écrits, et ensuite les adapter à leur propre style. Cela rend cette stratégie accessible à un large cercle de familles, indépendamment de l’éducation ou des possibilités financières.


À quoi ressemble le « banking time » en pratique – un exemple du quotidien


Imaginons un enfant de sept ans qui se dispute déjà depuis un certain temps avec ses parents au sujet des devoirs. Chaque jour finit de la même façon : le parent rappelle, l’enfant traîne, les voix s’élèvent, parfois des larmes coulent. Après quelques épisodes de ce genre, tous les participants ont le sentiment que leur lien est réduit au contrôle et à la résistance.


Le parent décide d’introduire le « banking time » trois fois par semaine, pendant dix minutes. Plutôt que de commencer immédiatement par les devoirs, il convient avec l’enfant qu’ils auront un « temps spécial pour jouer ». Le premier jour, l’enfant choisit d’empiler des cubes. Le parent s’assoit par terre, pose son téléphone et observe juste comment l’enfant empile des tours et un tunnel pour les voitures. Occasionnellement, il décrit ce qu’il voit, ne pose pas de questions et ne fait pas de suggestions. Quand la tour s’effondre, il remarque doucement que l’enfant a l’air frustré et ajoute : « J’aime comment tu essaies à nouveau. »


Après quelques rencontres de ce type, l’atmosphère dans la maison ne devient pas magiquement parfaite, mais le ton change. L’enfant commence à rappeler lui-même au parent « leur temps », et lors des discussions sur les devoirs, il consent plus facilement à un accord. Ce n’est pas que le « banking time » résout tous les problèmes, mais le capital supplémentaire de confiance et de chaleur aide tout le monde à percevoir les conflits moins personnellement et moins dramatiquement.


Idées de jouets et d’activités qui encouragent le jeu libre


Pour le « banking time », il est primordial que le jeu ou l’activité n’ait pas d’étapes strictement définies et laisse de l’espace à l’imagination de l’enfant. Au lieu de jouets complexes avec beaucoup d’instructions et un objectif défini à l’avance, on recommande des matériaux ouverts que l’enfant peut utiliser de différentes manières.



  • Cubes et ensembles de construction sans instructions – cubes classiques en bois ou en plastique, Lego et briques similaires, mais pas sous forme de kit qui « doit » devenir un navire ou un vaisseau spatial. Des boîtes mixtes avec différentes formes et couleurs permettent à l’enfant d’inventer lui-même ce qu’il construit.

  • Pâtes à modeler et argile – pâte à modeler, argile ou autre masse à modeler que l’enfant peut rouler, couper, joindre et former en personnages, objets ou formes abstraites. L’adulte peut se joindre en créant son propre personnage, mais sans compétition pour savoir qui est « meilleur ».

  • Matériels artistiques – papier ordinaire ou recyclé, crayons de couleur, feutres, ciseaux à bout rond, colle, aquarelles. Au lieu de livres de coloriage et de « peinture par numéros », on privilégie les feuilles blanches sur lesquelles l’enfant décide lui-même ce qu’il va dessiner ou peindre.

  • Jeu de rôle – poupées, figurines, peluches, maisonnettes, véhicules et accessoires similaires pour des histoires imaginaires. L’enfant invente les personnages et l’intrigue, tandis que l’adulte peut jouer un autre personnage, mais permet à l’enfant de diriger le scénario.

  • Jeux de société simples et jeux sans accessoires – deviner des personnages imaginaires, inventer des histoires à tour de rôle une phrase à la fois, « théâtre d’ombres » avec une lampe, jeux de rythme et d’applaudissements. Il est essentiel que les règles soient flexibles et puissent être modifiées selon les idées de l’enfant.


D’un autre côté, les activités qui reposent fortement sur la technologie, comme les jeux vidéo ou regarder des dessins animés, ne sont pas idéales pour le « banking time ». Elles peuvent faire partie de la vie de famille d’autres manières, mais dans ces dix minutes, il est souhaitable que l’enfant et le parent soient concentrés l’un sur l’autre, et non sur un écran.


Comment adapter l’approche à l’âge de l’enfant


Bien que le concept ait été développé principalement pour les enfants d’âge préscolaire et les premières classes de l’école primaire, sa logique peut être appliquée à toutes les étapes de l’enfance et de l’adolescence, avec quelques adaptations.


Enfants d’âge préscolaire


Pour les plus jeunes, il est utile que le « banking time » fasse partie de la routine, par exemple toujours à la même heure l’après-midi ou le soir avant le bain. Les enfants de cet âge aiment la répétition, donc ils choisiront souvent le même jeu encore et encore – ce n’est pas un problème, bien au contraire. Le parent peut s’intégrer à chaque fois à nouveau dans la même histoire, en suivant les petits changements dans la manière dont l’enfant aborde le jeu.


Enfants d’âge scolaire


Chez les enfants qui vont déjà à l’école, les thèmes de l’amitié, des succès et des échecs, des relations avec les enseignants ressortent. Des éléments de l’école peuvent apparaître dans le jeu, et le parent, par la narration et la nomination des émotions, peut aider l’enfant à traiter indirectement les soucis scolaires. En même temps, il est important que le « banking time » reste séparé des devoirs à la maison – ce n’est pas un temps pour apprendre ni pour vérifier les connaissances, mais un espace dans lequel l’enfant a le droit de se tromper sans conséquences.


Adolescents


Chez les adolescents, dix minutes de temps commun peuvent ne pas ressembler à un « jeu », mais plutôt à une fréquentation ou un projet commun. Cela peut être écouter de la musique préférée, commenter des films, cuisiner un plat, une courte promenade dans le quartier ou un trajet en bus sans hâte. Le principe reste le même : le jeune choisit le sujet et l’activité, et l’adulte n’utilise pas le temps pour faire la leçon ou résoudre des sujets litigieux. Si des sujets délicats apparaissent spontanément, il est possible de les reconnaître (« je vois que cela te tourmente »), mais sans tentative de « tout résoudre » dans ces dix minutes.


Obstacles fréquents et comment les surmonter


Beaucoup de parents, lorsqu’ils entendent parler pour la première fois du « banking time », pensent : « Je n’ai même pas dix minutes. » Mais l’expérience pratique montre que le problème est plus rarement dans le manque réel de temps, et plus souvent dans le sentiment de surcharge et la conviction que le « vrai temps de qualité » doit être planifié pendant des heures. Ici, la conclusion est inverse : précisément parce qu’il s’agit d’une période courte, clairement délimitée, il est plus facile de l’intégrer dans la journée, même dans les périodes de plus grande affluence.


Un autre obstacle fréquent est le malaise de l’adulte lorsqu’il doit arrêter d’« enseigner » et simplement suivre l’enfant. Certains parents ont le sentiment qu’ils ne font pas assez s’ils ne donnent pas de conseil ou d’instruction. Il est important de se rappeler que le « banking time » est un espace spécifique dans lequel l’objectif est la construction de relations, et non la transmission de connaissances. Dans d’autres parties de la journée, il y a toujours de la place pour l’apprentissage, les limites et les explications.


La troisième difficulté est la résistance de l’enfant, surtout si le lien est déjà marqué par de fréquentes critiques et disputes. Dans de telles situations, il n’est pas inhabituel que l’enfant refuse initialement l’invitation au temps partagé ou le transforme en provocation. La recommandation des experts est que l’adulte reste patient, cohérent et que le « banking time » commence par des activités très simples, moins intenses – par exemple dessiner ou empiler des cubes avec de la musique en fond – sans pression pour atteindre une « conversation profonde ».


Le « banking time » comme investissement dans l’avenir de la relation


Bien qu’il soit né dans un contexte scientifique et éducatif, le « banking time » se traduit facilement dans le langage de la vie quotidienne. Pour lui, pas besoin de jouets spéciaux, de grands espaces ni de préparations complexes. Il faut avant tout l’intention de créer un petit espace régulier dans lequel l’enfant mène, et l’adulte suit – et de protéger cet espace comme précieux, tout comme on protège un compte d’épargne sur lequel des fonds sont versés lentement, mais sûrement.


Alors que la famille approche de la nouvelle année, de nombreux adultes pensent aux résolutions : moins d’écrans, plus de mouvement, une alimentation plus saine. Le « banking time » offre un autre type de promesse – un investissement dans la qualité des relations, qui sont le fondement de tout le reste. Quelques rencontres intentionnelles et courtes par semaine ne peuvent pas éliminer toutes les difficultés, mais peuvent créer le sentiment qu’au centre de la vie de famille ne se trouvent pas des tâches, mais des personnes – adultes et enfants – qui apprennent à se voir, s’entendre et s’accepter les uns les autres.

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